dimanche 20 février 2011

Paris, capitale de la mode

Alors en ce samedi pluvieux, j’ai décidé d’aller voir à quoi ressemblaient les tendances « mode » du printemps 2011 ! Plein de nouveautés sont au menu … et plein de choses qu’on ne verrait jamais au Québec ! Les couleurs sont attrayantes par contre : marine, orange, chameau (oui oui, chameau!!!), jaune, rouge, rose, tissus fleuris, rayés, etc. et le jeans est à l’honneur ! Et maintenant, comme toute parisienne qui se respecte, je possède un trench coat !

Ce week-end, j’ai profité pour me reposer un peu et faire la grasse matinée. Aujourd’hui, j’ai visité Paris avec une vision souterraine : les Catacombes et les Égouts de Paris.


Paris, vue par les souterrains

Mais avant, un peu d’histoire …

L'origine des Catacombes de Paris (qu'il vaudrait mieux appeler «Ossuaire municipal») remonte à la fin du XVIIIe siècle. Le cimetière des Innocents (près de Saint-Eustache, dans le quartier des Halles) avait été en usage pendant près de dix siècles et était devenu un foyer d'infection pour tous les habitants du quartier et menaçait la salubrité de la ville.

Ce sont d'anciennes carrières qui furent choisies pour déposer les ossements ; la Ville de Paris venait en effet de se doter d'une inspection générale des Carrières dont le rôle était la consolidation des voies publiques minées par les carrières. Les carrières « de la Tombe-Issoire » furent l'objet de travaux comprenant une grande part de maçonnerie et de soutènement de galeries, complétés par le creusement d'un escalier flanqué d'un puits pour déverser les ossements. Ces carrières se trouvent à plus de 20 mètres sous terre.

Le transfert des restes pu commencer après la bénédiction et la consécration du lieu le 7 avril 1786 et se continua jusqu'en 1788, toujours à la tombée de la nuit et selon un cérémonial constitué d'une procession de prêtres en surplis qui chantaient l'office des morts le long du trajet emprunté par les tombereaux chargés d'ossements et recouverts d'un voile noir. Par la suite, ce site allait, jusqu'en 1814, recueillir les ossements de tous les cimetières de Paris. Environ 6 millions de parisiens se retrouvent ainsi dans cet ossuaire. Les os sont déposés dans les carrières et la façade est décorée d’os (surtout de fémurs et de cranes). Parfois, les os s’étendent sur 18 à 30 mètres de profond dans la carrière.

Dès leur création, les Catacombes suscitèrent la curiosité et encore aujourd’hui, car il faut prévoir 1 à 2 heures d’attente avant d’y pénétrer (la limite de visiteurs étant établie à 200 personnes). On y retrouve également la Galerie de Port-Mahon, dont les sculptures sont l’œuvre d’un carrier dénommé Décure, vétéran des armées de Louis XV, qui sculpta dans la paroi une maquette de la forteresse de Port-Mahon, ville principale de l’île de Minorque aux Baléares où il aurait été un temps prisonnier des Anglais.

Une inscription marque l’entrée de l’ossuaire : « Arrête, c’est ici l’empire de la mort », qui est la première d’une suite de sentences et de réflexions sur la fragilité de la vie humaine.






C’est très impressionnant de se retrouver dans ce lieu marqué par l’histoire et rempli d’ossements. Aussi, les ossements ne se décomposent pas, car la température est maintenue à 14 degrés, et ce, de manière toute naturelle, de par le travail des ouvriers des carrières (ventilation, entre autres). Il y a certes une petite odeur, mais ce n’est pas comparable à celle des égouts… ! Une petite visite culturelle qui en valait grandement la peine.


Ma seconde visite souterraine de Paris : Les Égouts de Paris




Bon, OK, plusieurs d’entre vous vont dire : QUOI ou eeeeeee Les …. Égouts ?! Oui oui, les égouts de Paris ! On va mettre quelque chose au clair : oui, il y règne une bonne petite odeur digne des égouts, et oui il y a des petits rats (loin des sentiers de visite par contre…). Maintenant que certaines questions sont élucidées, permettez-moi de vous dire que ça a encore été une fois très enrichissant et odorant. Il y avait plusieurs affiches décrivant l’histoire des égouts de Paris depuis la création de la ville, retraçant l’évolution des travaux effectués pour assurer la salubrité dans la vie des habitants.

Finalement, demain j’attaque ma 6e semaine de stage (!!!) Je suis maintenant en charge d’une étude pour un client international :) C’est bien excitant ! Mes journées sont donc un peu plus chargées… En fait, je commence à travailler à 9h30 pour terminer à 18h30 … ou plus tard, ça dépend des jours. Alors j’arrive rarement chez moi avant 19h, ce qui explique pourquoi les français mangent si tard ;-) Je trouve les soirées un peu courtes… Mais au moins, ici il fait plus chaud et la tombée de la nuit est plus tard.


Il me fait toujours plaisir d’avoir de vos nouvelles !
Bisous
Anne-Marie

lundi 14 février 2011

Sud de la France, des paysages à couper le souffle !

Un mois que je suis ici ! (Déjà, enfin ?!) Je le réalise pas encore… Mis à part le fait que j’écouterais bien un match de hockey (bizzare!), que je mangerais un quart de poulet poitrine St-Hubert et que je me souviens pas ce à quoi ressemble un billet de 20$ !!! Surement un synonyme du fait que je suis bien adaptée à mon nouvel environnement français…

Vendredi, avec les collègues du bureau, nous avions une activité spéciale. Nous avons fait un rallye le 18e arrondissement, près de la basilique Sacré-Cœur sur la colline de Montmartre. En chemin, en voiture, nous avons passé sur la place Charles de Gaulle Étoile… Wow ! C’est un immense rond point où il y a des centaines de voitures en même temps ; « priorité à droite, n’oubliez pas de regarder à votre gauche aussi ! » J’étais bien contente de ne pas être au volant ! Pendant le rallye, il y avait plusieurs destinations culturelles et nous avons terminé devant la basilique Sacré-Cœur, où il y avait de jeunes mariés. Ils ont eu de la chance, car il faisait un superbe soleil et 18 degrés, le 11 février !

Ensuite, j’ai pris un repas léger dans un restaurant du quartier, car je savais que je passerais la nuit dans le train. Je me suis acheté des revues et le livre « Mange, prie, aime » pour la route. J’ai pris le train à 21h56, direction Argelès sur Mer. J’avais 9h de train à faire, alors j’en ai profité pour lire, réfléchir et dormir… pas très confortable !

Madame Cazaubon et Monsieur Métivier (les parents de Benjamin) m’ont gentiment accueillie dans la maison familiale Cazaubon. Je tiens d’ailleurs à les remercier de leur accueil : )



Il faisait un soleil magnifique et facilement entre 15 et 20 degrés ! En après-midi, nous avons pris la voiture et nous nous sommes balladés au bord de la Mer Méditerranée. Nous sommes passés par plusieurs villages – Argelès sur Mer, Port-Vendres, Cerbère, Port-Bou, etc. Nous avons passé par de petites routes sinueuses, qui en donnait presque la nausée tellement ca tournait ! Je peux maintenant dire que j’ai mis les pieds sur le sol Espagnol, et j’y retournerai sûrement ! Nous avons pris de magnifiques photos ensoleillées ! Nous sommes arrêtées à Collioure, un charmant et ancien village de pêcheurs, où nous avons mangé une crêpe et où nous avons marché.

Dimanche après-midi, nous avons pris la direction de Perpignan pour visiter le Palais des Rois de Majorque. Encore un lieu très historique et très instructif ! Comme tout est fermé le dimanche en France, (même les dépanneurs!!!), alors on a marché dans un parc et profité du soleil.




Aujourd’hui, j’ai attaqué ma 5e semaine de stage. Bientôt, je vous ferai le récit d’une journée typique de travail ainsi que la prévision de mes futurs voyages.


Cette petite excursion a été très ressourçante ; du bon temps ma belle-famille, de la bonne bouffe, du soleil et du temps pour profiter de la vie ! J’ai pu découvrir un nouveau coin de la France, le sud, où la végétation et la température sont différentes. J’ai beaucoup apprécié la région Catalane et je crois sincèrement que c’est un endroit où il fait bon vivre !

Bonne Saint-Valentin à tous, que votre journée soit remplie de passion et de baisers !

Je vous aime et pense souvent à vous !



Anne-Marie l’aventurière, pas la chanceuse ;-)

mardi 8 février 2011

Amsterdam !


Aujourd’hui, je ferai un récit de mon court séjour à Amsterdam en Hollande. Mais avant toute chose, je tiens à vous faire part de cette pensée :
« N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. » Henry de Monfreid

Il faut avoir du courage, de la force, du caractère et beaucoup de confiance pour tout quitter pendant six mois. Cette aventure, c’est une combinaison de tout ceci et plus encore, et non de la chance, comme le croient certains. Voilà.

Vendredi soir dernier, après avoir affronté le trafic du métro parisien, j’ai pris la route de Liège en Belgique (3h de train) où j’allais rejoindre une amie de Québec, Annick. Le lendemain matin, très tôt, nous avons quitté en direction d’Amsterdam (encore 3h de train) !

Si je n’avais qu’à utiliser que quelques mots pour décrire cette ville, ce serait : vent, vélos, cours d’eau, bateaux, calme et charme.





Amsterdam est une ville magnifique ! Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi beau et charmant ! La ville est remplie de vélos, parcourue par les cours d’eau et surtout, envahie par le vent… ! C’est un endroit incroyable et il y règne une énergie particulière qui est probablement dû au fait que les drogues douces y sont légales, de même que la prostitution ;-) !

Notre journée a commencé par un premier repas dans un charmant pub : Three Sisters’ Pub. On y a bien mangé, alors le ventre plein, on était d’attaque pour découvrir la ville. Nous avons d’abord marché pour découvrir la ville, fait un peu de lèche-vitrine et on a loué des vélos, un incontournable pour les touristes dans cette ville ! En Hollande, il y a autant de vélos que d’habitants. C’est un moyen de transport très utilisé et les cyclistes ont même priorité sur les autos et les piétons ! Cette ballade en vélo était très agréable. Nous sommes allées dans un parc et nous nous sommes balladées dans la ville pendant quelques heures. Nous avons soupé dans un restaurant, ca faisait du bien de relaxer un peu. C’était délicieux.



Par la suite, nous sommes allées dans un bar, où nous avons rejoint un groupe pour une tournée des bars. Nous sommes allées dans le « Red Light District », le quartier chaud de la ville. En soirée, une fois le soleil couché, les lumières rouges s’allument et on y voit les prostituées faire leur entrée dans les vitrines. Oui oui, ces dernières se « vendent » dans des vitrines, comme des objets. Malgré toute la légalité de la chose, c’est choquant à voir. Nous avons eu beaucoup de plaisir au cours de cette unique soirée à Amsterdam. Nous avons dormi dans un magnifique hôtel, pour reprendre des forces pour le lendemain.

Dimanche matin, un bon déjeuner copieux nous attendait ! Enfin autre chose que seulement des croissants ! Œufs, jambons, fromage et jus d’orange ; miam miam. Par la suite, nous sommes allées faire une ballade en bateau sur les nombreux canaux de la ville, un autre incontournable. La ville d’Amsterdam est construite sur l’eau, mais le niveau d’eau est maintenu constant par des barrages tout autour de la ville. C’est splendide et très impressionnant. C’est pas au Québec qu’on retrouverait ce genre de chose ! Pendant quelques instants, nous avons eu droit à du soleil, ce qui rendait la ville encore plus jolie. Nous nous sommes rendues au RijskMuseum, où l’on retrouve des toiles et des objets historiques de la Hollande. Finalement, notre dernière attraction touristique fut la structure « I Amsterdam » (voir les photos, vous comprendrez). Il s’agit d’une structure métallique plus grande que nous où tous les touristes prennent des photos. C’est très drôle ! Malheureusement, la journée tirait déjà à sa fin, et il était temps de retourner à la gare…

Ce fut un séjour très agréable ! Le fait de s’incruster dans l’histoire d’une ville et de la découvrir est un sentiment merveilleux, même si la période est de courte durée… De plus, même si je n’avais à priori aucun repère en arrivant dans cette ville, c’est impressionnant de constater à quel point je m’y suis adaptée et que je m’y plaisais. J’adore le sentiment de me retrouver dans l’inconnu pour ensuite y poser mes propres repères et découvrir des aspects particuliers d’une ville.







Ce week-end, ma destination est PERPIGNAN. J’y rejoins les parents de Benjamin. Cette ville est dans le sud de la France, près de l’Espagne. Il y fait donc plus chaud qu’ici. Depuis hier, il fait 10 degrés et un soleil splendide à Paris ! C’est génial

Gros bisous et donnez moi de vos nouvelles
Anne-Marie